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Notre histoire

Le nom de Tournoisis trouve son origine dans le bas latin Turnisiacus

au fil des sciècles

Une histoire avec un fort patrimoine ?

Tournoisis est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire. Son histoire est riche et remonte à plusieurs siècles.

Origines et toponymie

Le nom de Tournoisis trouve son origine dans le bas latin Turnisiacus, dérivé du gentilice Turnisius, formé à partir du nom de personne gaulois Turnus, avec le suffixe -acus. Au XVIIe siècle, la forme « noisis » apparaît, probablement influencée par le mot « tournois », faisant référence à la monnaie frappée à Tours. Les premières mentions écrites de la commune remontent à 1002 sous le nom de Tornesiacus, puis en 1221 sous la même appellation. Au fil des siècles, le nom évolue : Tournesis en 1307, Tournesy en 1362, Tournaisi en 1376, Tournoisis en 1479, et enfin Tournoisy en 1778.

Évolution administrative

Le 15 décembre 1824, une ordonnance royale officialise la réunion de la localité de Nids avec Tournoisis, consolidant ainsi le territoire communal.

Patrimoine médiéval

Le hameau de Nids, intégré à la commune, abrite une motte féodale connue sous le nom de « le Chétiau ». Cette structure médiévale est l’une des dernières mottes encore bien visibles dans le paysage de la Beauce, témoignant de l’architecture défensive de l’époque. lesfousdebassan.org

Période contemporaine

Lors de la Seconde Guerre mondiale, en mai 1940, Tournoisis accueille ses premiers réfugiés le 16 mai, notamment vingt-cinq Belges originaires de la commune d’Ethe, accompagnés de leur curé, l’abbé Joiris. Jusqu’au début de juin, un flot continu de réfugiés traverse la commune, rendant le ravitaillement difficile. Des mesures de défense rudimentaires sont mises en place, comme des barrages de pierres sur la route nationale, dans une tentative de retarder l’avancée ennemie.

Aujourd’hui, Tournoisis conserve les traces de son passé à travers son patrimoine et son histoire, reflétant les différentes époques qui ont façonné la commune.

 
 

L’histoire des Relais de Poste de Tournoisis !

Si aujourd’hui la RD 955 connaît une affluence de circulation avec plus de 6000 véhicules par jour, il est vraisemblable que cet axe de communication revêt une importance économique depuis plusieurs siècles, permettant de relier Orléans, port fluvial, à Saint Malo pour un trafic tant de voyageurs que de marchandises. Si l’arrivée des moteurs à explosion a permis le développement du trafic concomitamment à l’amélioration des routes, le cheval et les diligences ont pendant plusieurs siècles assurés ce trafic.

Décrété par Louis XI dans l’édit de Luxeuil en 1463, les relais de postes, à l’origine, ont été créés pour servir de point d’accueil aux émissaires du Roi qui voulait connaître, dans les meilleurs délais, toutes informations susceptibles d’orienter ses décisions. C’est Louis XII, au début du 16ème siècle qui décida d’ouvrir ces lieux aux voyageurs (sans doute pour en diminuer la charge pour le royaume).
A Tournoisis, trois relais de postes étaient répertoriés sur les annuaires des 18ème et 19ème, Sainte Barbe, Saint Jacques et Saint Laurent. L’histoire de ces établissements est liée à celle de plusieurs familles notamment les Doublier, les Boucher, les Venot, les Baugé.

Le premier Doublier signalé se prénomme Aimé, il est né vers 1635, son fils Lubin né en 1758 est laboureur à St Péravy puis à Tournoisis, il a 12 enfants et c’est avec son dernier, Nicolas né en 1703 que l’on retrouve trace d’une activité de laboureur, blatier et aubergiste à Sainte Barbe. Les bâtiments sont loués à Joseph Dauplay propriétaire. Il a dix enfants dont l’aîné Nicolas né en 1728 achète l’auberge en 1767 et poursuit l’activité de laboureur et d’aubergiste. Ce Nicolas a 7 enfants dont le cadet, Étienne né en 1757 marié à Marie Jeanne Fillon construit la grande écurie au fond de la cour ainsi qu’une grange couverte de rouche sur un terrain nu de l’autre côté de la route. Etienne est maire de Tournoisis en 1792 et lieutenant de la garde nationale en 1803.Il a 6 enfants et décéde en 1808. Son dernier fils Hyppolite hérite de la charge de « Maître de postes ». 

Son mariage en 1823 avec Marie Françoise Rosalie Boucher née aux « Hautelle » commune de Vilamblain en 1800 marque le début d’un lien entre Saint Barbe et Saint Jacques.

Les documents concernant l’auberge Saint Jacques ayant été en partie détruits lors des bombardements d’Orléans l’identité des premiers propriétaires est, à ce jour inconnue. Nous savons cependant, par l’étude de dendrochronologie, que la construction a débuté en novembre 1677 et l’écurie, aujourd’hui disparue, en 1726.
En 1757 l’acte de vente par les époux Bézard-Breton de cette auberge aux époux Venot Etienne marié à Boulard Cécile. Leur fille Anne Venot marié à Baugé en héritera en 1785. Son fils Louis Baugé en sera le propriétaire-exploitant de 1792 à 1814.
De 1814 à début 1817 Louis François Bonhommet, homme d’affaires casteldunois est propriétaire
de Saint Jacques. De 1817 à 1824 la vente, en plusieurs étapes à Pierre Boucher nous conduit à penser qu’il exploitait cette auberge avant d’en être propriétaire. Sa fille Marie Françoise Rosalie épouse Louis Hyppolite Doublier en 1823 préfigurant la démarche commune de ces deux Relais pendant plus de cinquante ans.

Qui est Pierre Boucher ? Il est né au hameau de Marolle commune de Saint Laurent des Bois en 1757. Il épouse Marie Françoise Cormier.

Les archives de Vilamblain nous indiquent qu’il a assumé quelque temps la présidence du Conseil municipal. Il est aussi signalé juge de Paix tout en étant laboureur à la ferme des « Autels ».
Après le décès de son épouse en novembre 1800, l’inventaire des biens de celle-ci ne sera fait qu’en 1808. On peut penser qu’il continuera à faire vivre et enrichir la communauté de biens qu’il formait avec son épouse décédée, notamment pour protéger leurs enfants mineurs au moment du décès de leur mère et procéder au partage des biens selon la coutume d’Orléans. C’est ainsi que Marie Françoise Rosalie Boucher apportera l’auberge Saint Jacques à la communauté Doublier-Boucher.
Avec l’arrivée du roi Louis Philippe, Pierre Boucher sera maire de Tournoisis pendant un an en 1830. Il y mourra le 1er novembre 1836.

A partir de 1823, Louis Hyppolite Doublier, proche de son beau-père, et ses deux fils vont assurer l’animation de ces deux Relais, jusqu’en 1869 pour Louis Philippe qui passera un bail pour la « basse-cour » de St Germain le Grand à Neuville aux Bois, Jusqu’en 1873 pour François Alfred
qui vendra Saint Jaques suite à un différend qui l’opposait à la commune de Tournoisis pour non-paiement des bestiaux, grains et fourrage fournis aux troupes d’occupation sur ordre de la Mairie.

Concernant l’Auberge Saint Laurent, elle cessera ses activités au début des années 1980 animé par la famille Bablin depuis le début du vingtième siècle.

Préalablement cette auberge était vraisemblablement exploitée par les familles Pépin puis Guyard
dont l’un de ses membres sera maire de Tournoisis pendant le second empire.

pOUR INFO

nous contacter :

MAIRIE COMMUNE DE TOURNOISIS

Adresse : 76 rue de la mairie
45310 TOURNOISIS

Téléphone : 02 38 80 82 08

E-mail : maire@mairietournoisis.fr